Dent de mammouth
320,00 €
Molaire supérieur M3 lourd d’un mammouth du sud.
(Mammuthus meridionalis)
Trouvé en Hongrie. Environ. 600.000-800.000 ans.
- Longueur: 24 cm.
- La taille: 20 cm.
- Largeur: 10,5 cm.
- Poids: 5583 gr.
Cette molaire est traitée avec une méthode de conservation spéciale afin qu’elle reste en excellent état. Aucune restauration.
Envoi rapide et sécurisé et très bien emballé.
Mammuthus (les Mammouths).
est un genre fossile de mammifères proboscidiens de la famille des éléphantidés1,2. Ils sont plus proches des éléphants d’Asie que des éléphants d’Afrique. Ils formaient un groupe largement répandu dont certaines espèces, comme le mammouth laineux, étaient particulièrement bien adaptées au froid.
Venant d’Afrique.
les mammouths se sont dispersés vers l’Eurasie. puis vers l’Amérique du Nord au Pléistocène inférieur. Les dernières espèces se sont éteintes entre la fin du Tardiglaciaire et le milieu de l’Holocène3. Une dernière espèce de mammouth nain est attestée au nord de la Sibérie, dans l’île Wrangel, entre 5700 et 1700 av. J.-C.4.
Historique.
Moulage du bébé mammouth Dima, découvert en Sibérie en 1977.
Les ossements de mammouths sont connus depuis la fin du xviiie siècle. Georges Cuvier voyait en eux les ancêtres des éléphants (ils en sont en réalité de proches cousins). Les premiers exemplaires de mammouths laineux congelés (fi) ont été découverts en Sibérie en 17995.
Dans L’Histoire de l’Amérique.
il est fait état de la découverte d’ossements de grande taille au confluent de la rivière Scioto avec l’Ohio : « Les naturalistes (…) n’ont jamais connu d’animal vivant d’une pareille nature. (…) les dents qu’on a trouvées ressemblent beaucoup à celles des éléphants.
(…) Le Docteur Hunter (…) après avoir examiné plusieurs morceaux des défenses, des dents mâchelières & des mâchoires a prétendu qu’elles n’appartenaient pas à l’éléphant, mais à quelque grand animal carnivore d’une espèce inconnue (Phil. transact. vol LVIII, pag. 34). On a trouvé des os de la même espèce & d’une grandeur aussi remarquable près des embouchures de l’Oby, de la Jenifeia, & de la Lena, trois grandes rivières de Sibérie. »
Étymologie.
Le mot « mammouth » vient du russe мамонт mamont, depuis le mansi mang ont, signifiant « corne de terre ». Le mot apparut pour la première fois en anglais dans le Dictionariolum Russico-Anglicum de 1618 de Richard James7.
Description.
Squelette de mammouth du musée zoologique de Saint-Pétersbourg.
L’artiste magdalénien a représenté, sur le mammouth gravé sur ivoire de la Madeleine, un clapet anal en position relevée, indiqué par un triangle entre la base de la queue et le haut de la fesse.
Comme tous les éléphantidés.
les mammouths étaient de grands mammifères présentant une tête volumineuse avec une trompe et un corps massif pourvu de membres en piliers munis de cinq doigts. L’une des plus grandes espèces de mammouth, Mammuthus sungari, pesait en moyenne entre 6 et 8 tonnes, soit autant qu’un gros éléphant d’Afrique, mais des mâles auraient atteint le poids de 12 tonnes. Certains mammouths atteignaient 5 mètres au garrot.
Au cours de leur évolution.
ils ont développé une importante adaptation au froid. La taille des oreilles et de la queue a fortement diminué, un clapet anal (valvule ou opercule correspondant à un repli de la peau) est apparu et trois couches ont permis de les protéger : une couche de graisse de 8 cm, une peau de 2 cm d’épaisseur et une fourrure composée de trois sortes de poils isolants. Les poils extérieurs, exposés aux chocs thermiques, pouvaient atteindre un mètre de longueur. Ce lainage était composé de poils six fois plus épais qu’un cheveu humain. La tête, allongée et en forme de dôme, abritait des sinus très développés, permettant ainsi le traitement d’une grande quantité d’air froid.
Ces caractéristiques d’adaptation au froid ont été découvertes après séquençage du génome du mammouth en 2015 par Vincent Lynch. dont les travaux ont pour point de départ la comparaison entre le génome de deux mammouths et celui de trois éléphants d’Asie actuels.
Les mammouths sont en général caractérisés.
par des défenses proéminentes. La plus grande défense jamais retrouvée mesure près de 5 mètres. Les mammouths utilisaient ces longues défenses pour fouiller dans la neige les herbes à brouter. Des quartiers de la base et de la partie médiane de ces défenses ont été utilisés par l’homme pour la confection de sculptures.